
Un simple numéro. Quarante-sept. Il n’en fallait pas davantage pour rebattre les cartes dans l’univers hyper-codé des casquettes américaines. Les débats sur les matières, les finitions et la légitimité des licences ne se sont jamais vraiment éteints, même une fois les stades vidés de leurs supporters.
Alors que New Era semblait indétrônable, la trajectoire ascendante de la marque née en 1947 a surpris tout le secteur. Pourquoi ce succès ? Parce qu’elle bouscule les codes, impose sa vision et s’affranchit des conventions qui régissent l’industrie de la casquette.
Plan de l'article
New Era et ’47 : deux marques incontournables pour les amateurs de casquettes
Difficile d’ignorer la rivalité qui oppose New Era à ’47. Dans l’imaginaire des passionnés, ce duel évoque autant les grandes heures de la Major League Baseball que les affrontements sur les parquets de la NBA. Deux marques, deux visions, un point commun : l’obsession du logo brodé, soigneusement mis en lumière sur la visière.
Du côté de New Era, la marque s’est imposée comme fournisseur attitré de la MLB. Son identité se construit autour de modèles structurés, visières bien droites, et un ajustement travaillé dans le moindre détail. Impossible de confondre une New Era : silhouette géométrique, couronne rigide, elle affiche une prestance immédiate.
Face à elle, ’47 cultive le goût du relâchement. Le modèle Clean Up incarne cette philosophie vintage, non structurée, à l’allure doucement rétro. Ceux qui la portent apprécient sa souplesse, la façon dont elle épouse naturellement les formes du front, sans la moindre contrainte. Ici, les logos des équipes MLB, NFL ou NBA sont présents, mais jamais criards : l’esprit d’équipe, sans forcer le trait.
Pour mieux distinguer les deux approches, voici ce qui les caractérise :
- New Era : structure, ajustement précis, lignes nettes
- ’47 : souplesse, aspect vieilli, confort au quotidien
Qu’on soit collectionneur passionné ou simple amateur de sport, la casquette devient souvent le prolongement de la passion. Les deux marques jouent sur l’attachement à l’équipe, mais aussi sur le style personnel. Héritage, culture populaire, tendances urbaines : la casquette navigue entre plusieurs mondes sans jamais perdre son âme.
Le chiffre 47 : une histoire singulière au cœur de la marque
Certains numéros marquent les esprits. Le 47 de la marque bostonienne en est un. L’aventure commence à Boston, juste après-guerre. Deux frères, Arthur et Henry D’Angelo, fraîchement arrivés d’Italie, plantent leur stand devant le Fenway Park. Leur capital ? Une poignée de dollars, une détermination à toute épreuve, et une affection sincère pour les Red Sox. Ils écoulent casquettes et drapeaux aux couleurs de l’équipe, transformant le trottoir en boutique éphémère.
C’est dans cette effervescence que naît la marque ’47. Le chiffre fait référence à 1947, année fondatrice, repère symbolique. Les D’Angelo transforment le merchandising sportif en saga familiale, puis en empire reconnu. Leur nom s’impose, traverse les décennies, s’adosse à la MLB et à la NBA, séduit la rue comme les podiums. Si l’ancrage américain reste fort, la France n’est pas en reste : la casquette Clean Up et son allure vintage font des adeptes.
Pour résumer les points forts de cette histoire :
- Origines bostoniennes et héritage familial
- Le 47 comme clin d’œil à l’année de création
- Casquette à l’esprit vintage portée par une influence italienne
Plus qu’un simple accessoire, la ’47 incarne une saga. Chaque modèle évoque les trottoirs animés devant les stades, le souffle populaire du baseball, la volonté de rendre le sport accessible à tous. Aujourd’hui, la marque s’exporte en France sans perdre son ADN : passé assumé, modernité revendiquée.
Quelles différences de style, de confort et de personnalisation entre New Era et ’47 ?
Le face-à-face est permanent. Sur le terrain des casquettes de baseball, New Era et ’47 affirment chacune leurs préférences en matière de style et de look urbain. New Era mise tout sur la structure : visière droite, panneaux rigides, lignes nettes. Le modèle 59FIFTY séduit ceux qui aiment la précision, l’emblème d’équipe affiché avec assurance, la silhouette affirmée qui rappelle les tribunes de la Major League Baseball.
En opposition, la ’47 revendique une décontraction naturelle. Sa signature, la Clean Up, c’est la courbe souple, le coton lavé, l’effet ancien. Les nostalgiques des modèles old school y retrouvent la sensation d’une pièce déjà apprivoisée, presque familière. Ces casquettes s’ajustent à toutes les têtes, idéales pour un usage quotidien, sans la moindre raideur.
Côté confort, les deux marques se distinguent nettement. New Era valorise la tenue et la précision, tandis que ’47 fait la part belle à la légèreté et à l’ajustement. Bandeau intérieur moelleux, réglage simple, la casquette épouse la tête sans la comprimer.
Pour ce qui est de la personnalisation, New Era multiplie les éditions spéciales, broderies sophistiquées, associations inédites avec artistes ou équipes. ’47, de son côté, préfère la discrétion : logos minimalistes, teintes passées, élégance tranquille. À chacun de choisir la structure ou la souplesse qui colle à son style de vie.
Cap sur la tendance : pourquoi la casquette ’47 s’impose cet été
La casquette ’47 se fait une place de choix pour la belle saison. Plus question de la cantonner aux abords des stades : elle s’impose comme accessoire de mode à part entière, aussi prisée à Paris qu’à Marseille. Le coton brossé de la Clean Up, subtilement vieilli, séduit par sa texture et son tombé naturel. Loin de toute extravagance, elle joue sur la simplicité. Repérée sur les réseaux, intégrée dans les éditos des stylistes, la 47 s’adapte à chaque univers, rassemble sans effort.
Voici ce qui fait la différence de la casquette ’47 cet été :
- Une silhouette détendue à la courbe naturelle, à rebours de la visière plate classique.
- Des couleurs délavées pour un look vintage subtil, jamais forcé.
- Un logo brodé discret, loin des écussons tape-à-l’œil des modèles MLB traditionnels.
Un point à retenir : la casquette ’47 séduit tous ceux qui recherchent un style décontracté, mais soigné. Facile à associer à un tee-shirt graphique, un pantalon ample ou une robe légère, elle devient la pièce polyvalente de la saison. Misez sur les modèles Clean Up emblématiques, Yankees ou Red Sox en clin d’œil à l’Amérique, mais sans jamais verser dans le cliché. La 47, c’est l’équilibre parfait entre confort et allure. Elle démarre l’été sur les terrasses, prolonge sa route à l’automne dans les rues de la capitale.
Sur la ligne de départ, il ne reste plus qu’à choisir : structure imposante ou décontraction assumée ? L’essentiel, c’est de trouver la casquette qui racontera votre histoire, sous le soleil ou sous les projecteurs.





























